...SPDC troops in northern Papun district continue to escalate their attacks, shooting villagers, burning villages and destroying ricefields. Undefended villages in far northern Papun district are now being shelled with powerful 120mm mortars. Three battalions from Toungoo district have rounded up hundreds of villagers as porters and are detaining their families in schools in case they're needed; this column is now heading south with its porters, apparently intending to trap displaced villagers in a pincer between themselves and the troops coming north from Papun district.

The illegal and irregular allocations of public land as chronicled in the Ndungu Report amount to a rip-off that dwarfs the Goldenberg and Anglo-Leasing scandals. Our analysis in this first issue in the series covers Karura, Ngong Road and Kiptagich forests and suggests a loss of public resources in excess of Ksh.18.4 billion. The Ndungu Report covers ten other forests as well as other public land, ranging from road reserves to cemeteries to public toilets and even State House land. As we cover these in future issues of the series, the cumulative loss will certainly be astounding.

La notion d'effondrement de l'État s'est propagée à une rapidité fulgurante ces dernières années. C'est généralement aux changements intervenant dans le contexte de la mondialisation que l'on attribue cette perte de contrôle et de légitimité de l'État. La notoriété dont jouit cette notion peut cependant faire oublier que le phénomène d'État défaillant n'est pas nouveau et qu'il

Jusqu'en 1978, l'État afghan était faible mais stable. En revanche, il avait
toujours été accompagné par un ordre rural solide. L'effondrement ne se produisit que lorsque eut lieu une tentative d'édification d'un État fort sans consultation de la population rurale, sur la base d'idéologies étrangères et sous l'influence de l'armée. Même si l'État central a parfois fait défaut, de nombreuses institutions publiques ont démontré une surprenante capacité de survie dans les provinces, au point que de larges pans de la population avaient

La Somalie est l'exemple d'un pays moderne dans lequel l'État central n'existe plus depuis de longues années. Bien qu'elle soit souvent décrite comme étant un pays chaotique et anarchique, une nouvelle forme d'organisation sociale s'y est mise en place depuis longtemps. Il semble même qu'un grand nombre de
personnes s'accommodent bien de cette absence d'un État central.

Après dix ans de guerre civile marquée par de graves violations des droits de l'Homme et des atrocités, en particulier sur les femmes et les enfants, la Sierra Leone était considérée comme un « État failli ». Il a fallu une intervention massive de forces armées sous mandat de l'ONU pour mener la démobilisation à bonne fin en 2002 et rétablir la paix. Les organes de l'État ont commencé à réassumer leurs fonctions et l'économie redémarre. Pourtant le pays restenstable, et les structures administratives sont fragiles.

Afghanistan, Sierra Leone et Somalie : ces trois pays sont des États fragiles ayant des antécédents différents. L'auteur de cet article analyse ces exemples afin d'identifier les causes de leur situation, par exemple le rôle des identités ethniques, la revendication du pouvoir par des clans et d'autres groupes sousétatiques ou l'insuffisance de la représentation de la société au sein des gouvernements. Il estime que le plus grand danger pour un État est la violence qui peut rapidement déstabiliser un État faible et le précipiter dans le chaos.

La politique du développement doit s'intéresser à toutes les dimensions de la fragilité des structures dans les pays en développement, lesquelles peuvent aller de carences individuelles, comme par exemple en matière de garantie de la sécurité, à l'effondrement des structures de l'État. Si le champ d'action qui s'ouvre à la politique du développement et aux autres acteurs externes est toujours restreint, il existe souvent des angles d'approche permettant d'atteindre une stabilité relative et de résoudre les problèmes liés à la faiblesse des structures de l'État.

Forced displacement in Colombia is primarily a way to seize agricultural land from peasants and small farmers, and only to a lesser degree the unintended consequence of fighting between warring parties. (...)

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Ending the Waiting Game: Strategies for Responding to Internally Displaced People in Burma" argues that the crisis in Burma has reached a point where displaced people and other vulnerable populations simply cannot wait any longer for outside assistance, including health services, education, food production and building the capacity of civil society organizations in the country. U.S. sanctions against Burma's military regime currently prevent the provision of significant humanitarian aid."...Table of Contents
Executive Summary i
Introduction 1

A savage onslaught by the Burmese army in Karen State has displaced thousands and seriously undermined any government talk‑ about democratic reform...

"Up to four families squash into half-finished bamboo structures of three or four rooms built into the side of a mountain. Those on the other side of the mountain still wait for suitable shelter.

As thousands of displaced Karen fill temporary shelters along the Salween River in Burma, their plight has yet to mobilize the international community...

"A large boat churns through the coffee-colored waters of the Salween River that separates Burma from Thailand. Sitting among plastic wrapped bundles of mosquito nets, tins of sardines, boxes of iron nails, plastic buckets, hammers and floor mats, a small chunky man stares at the fast-gathering rain clouds smothering the hot sun.