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Expert(e) FAO « Elevage et Réduction de la Pauvreté en Zones Pastorales » (H/F)

07 Décembre 2023
Sous les orientations du responsable de NSAG, et dans le cadre de l’Accord entre le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères de la République française et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la mission de l’expert(e) contribuera aux programmes prioritaires « Meilleure Production » : BP (notamment BP1: Innovation verte et BP4: Accès équitable des petits producteurs aux ressources), « Meilleur Environnement » : BE (notamment BE1: des systèmes agro-alimentaires face au changement climatique) et « Meilleure Vie » : BL (notamment BL2: transformation rurale inclusive et BL5: des systèmes agro-alimentaires résilients).

COP28 : l’heure du bilan

05 Décembre 2023
La COP28 se déroulera du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. L’heure du bilan des Accords de Paris a sonné. Si les politiques actuelles se poursuivent, le monde s’engage sur la voie d’un réchauffement de +3°C d’ici la fin du siècle, alerte l’ONU. Peut-on encore inverser la tendance comme le GIEC l’espérait encore en mars à la parution de son 6e rapport de synthèse ? Pour le Cirad, il est urgent d’amorcer la transformation des systèmes agricoles et alimentaires pour atteindre la neutralité carbone.

Renforcer l’autonomie de l’Afrique : Lancement de la stratégie de gouvernance foncière à la CLPA 2023

24 Novembre 2023
Lors de la CLPA 2023, le 23 novembre 2023, les efforts de collaboration de l’Union africaine et de la GIZ ont porté leurs fruits avec le lancement de la Stratégie de gouvernance foncière de l’Union africaine. L’ambassadeur Stefan Auer en a succinctement saisi l’essence en déclarant : « Un accès sécurisé à la terre déclenche des comportements économiques, sociaux et politiques positifs, en particulier parmi les familles à faible revenu et les communautés rurales agraires. »

Costa Rica

Le Costa Rica se distingue par ses efforts en matière de protection de l'environnement, avec 26 % de son territoire protégé. Cette situation, associée à l'urbanisation croissante, a eu un impact sur l'agriculture, un secteur en déclin.

SÉNÉGAL : DANS LE BASSIN ARACHIDIER, DES ORGANISATIONS PAYSANNES RENFORCÉES

25 Octobre 2023
Situé dans la région naturelle du Sine Saloum, au centre du Sénégal, le bassin arachidier regroupe à lui seul 57 % des terres cultivables du pays. On y cultive, entre autres, l’arachide, le mil, le sorgho, le niébé et des légumes. De nombreux agriculteurs et agricultrices peinent pourtant à assurer une offre de produits en quantité et qualité régulière et à vivre de leur activité. En cause, des difficultés organisationnelles mais aussi l’absence de services techniques, financiers et commerciaux leur permettant d’accéder à des marchés rémunérateurs. Pour répondre à ces besoins, Humundi et le Gret apportent leur soutien aux organisations paysannes du bassin arachidier dans le cadre du projet Opess[1]. Pour assurer aux agriculteurs et agricultrices des débouchés commerciaux plus prometteurs et une véritable stabilité économique, le projet met en relation et favorise notamment la contractualisation entre les organisations paysannes et les entreprises agroalimentaires du territoire. Trois organisations paysannes faitières et leurs membres sont accompagnées dans les départements de Kaffrine, Mbirkilane et Guinguinéo :  l’Association pour le développement agricole de Kaffrine et Kaolack (ADAK, également partenaire du projet), la Centrale d’achat d’arachide de Ngathie (CAA) et le Réseau des producteurs de céréales locales de Mabo (RPCL). Des organisations paysannes plus autonomes et compétitives… Le projet vise tout d’abord à renforcer les capacités des organisations paysannes de la base au sommet (organisations faitières), afin qu’elles gagnent en autonomie et deviennent plus compétitives. Il les aide notamment à mettre en place une meilleure organisation interne, une gouvernance solide, à développer des services pour leurs membres et à gérer plus efficacement leurs ressources, en particulier financières. Pour les organisations faitières, cet appui se traduit concrètement par des sessions de formation sur la gouvernance et le leadership ou encore par l’aide à la mise en place de services techniques et économiques pour leurs membres : conseil à la production, gestion collective des semences et d’équipements agricoles ou de transformation, etc. Le projet facilite l’accès à des financements adaptés – essentiels au développement des organisations paysannes – notamment via des institutions de microfinance. Pour améliorer la qualité et augmenter l’offre groupée en produits agricoles, un programme de gestion  de stock semencier  a été installé et un suivi régulier est effectué pour chaque campagne de production et de commercialisation. Le projet propose aussi un appui pour améliorer des pratiques de production et de transformation et veiller au respect des cahiers des charges des entreprises. …pleinement insérées dans les dynamiques de leur territoire La concertation locale est encouragée pour promouvoir la collaboration entre les organisations paysannes et d’autres acteurs des filières dans lesquelles elles s’investissent. Cela favorise la résolution de problèmes communs et la coordination des efforts. La mise en relation avec les entreprises agroalimentaires – potentiellement clientes des produits des organisations paysannes – et la discussion sur les conditions de commercialisation (prix, qualité et régularité de l’offre) est facilitée au sein de ces espaces. Un cadre local d’échanges dédié à l’arachide « graine » a ainsi émergé à Kaffrine et sa formalisation est en cours. Une démarche concertée de révision d’un guide de bonnes pratiques est également menée au sein du Cadre national interprofessionnel de la filière niébé afin d’assurer une qualité supérieure et la sécurité des consommateur·rice·s. L’exemple de l’ADAK, une organisation paysanne expérimentée Alors que le projet touche à sa fin, l’ADAK a pu établir plusieurs contrats de financement avec des institutions de microfinance pour un montant d’environ 100 millions de Francs CFA sur les trois dernières campagnes agricoles. Ces ressources ont permis à l’organisation de développer des activités de commercialisation groupée. L’ADAK a également pu valoriser un nouveau sous-produit – l’arachide semi transformée -, en intégrant la gestion collective de deux décortiqueuses d’arachide. Grâce à l’appropriation des résultats d’une étude de marchés dédiée et à son insertion dans le cadre de concertation locale de Kaffrine, l’organisation a pu améliorer sa compréhension des contraintes liées à la commercialisation de l’arachide graine. Les échanges menés dans ce cadre ont également permis une contractualisation juste et équitable avec une entreprise agroalimentaire locale. Aujourd’hui, l’ADAK poursuit sa réflexion pour diversifier davantage les débouchés commerciaux rémunérateurs et assurer ainsi de meilleurs revenus pour ses membres. “Nous avons pu transformer notre organisation et ouvrir de nouvelles opportunités pour nos membres. Nous sommes fiers de contribuer à l’essor de l’agriculture locale“, se réjouit Balla Gaye, président de l’ADAK. [1] Le projet « les Organisations paysannes à la conquête des entreprises du Sine Saloum » (Opess) est mis en œuvre par Humundi (ex SOS-faim Belgique) en collaboration avec le Gret et l’ADAK. Cette initiative est financée par Enabel pour une durée de 30 mois (mai 2021 – novembre 2023).

TOTAL AU CONGO, LES DESSOUS DE LA COMPENSATION CARBONE

13 Novembre 2023
Au Congo-Brazzaville, le projet BaCaSi mené par TotalEnergies pour compenser ses émissions de gaz à effets de serre prévoit la plantation d’acacias sur 38 000 hectares de terre. Alerté par la Commission diocésaine Justice et paix de Pointe-Noire (CDJP), le CCFD-Terre Solidaire se mobilise pour obtenir une meilleure prise en compte des populations impactées par le projet.

La transformation des systèmes agricoles et alimentaires à l’aune du changement climatique

13 Novembre 2023
Près d’un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont à imputer à nos systèmes agricoles et alimentaires. Lors de la COP28 à Dubaï, une partie des négociations portera sur les voies possibles de transformation du secteur. Production agricole plus durable, adaptation des régimes alimentaires, réduction des pertes et gaspillages : où se situent les marges d’amélioration et où doit-on concentrer les efforts ?
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