Dans la forêt classée des Trois Rivières, au nord du Bénin, le début de la saison agricole est un point chaud fréquent de conflits entre les communautés locales et les agents forestiers.
C'est à ce moment-là que l'on réclame des droits forestiers autorisant les habitants à cultiver les champs ou à faire paître leur bétail. Or, c'est exactement à ce moment que les agriculteurs éprouvent des difficultés financières pour préparer leurs terres et obtenir des intrants pour démarrer la nouvelle saison.
Le grief est accentué par le fait que les paiements exigés par les fonctionnaires sont informels, approchant 10 fois les droits promus dans un plan de gestion forestière participative. La rupture de confiance qui en résulte entre les deux parties n'est pas surprenante.
Quel est le rapport entre cette histoire et la décision d'aligner l'action sur la dégradation des terres et la sécurité de la tenure, notamment en utilisant les Directives volontaires sur la gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts (VGGT) pour aider à atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres (LDN) ? Très bien, comme il s'avère.
Ce sont précisément ces types de conflits localisés qui ne sont pas représentés dans les ensembles de données à grande échelle observant la gouvernance et la dégradation des terres. Cette histoire de données examine la manière dont les données sont collectées et mises à disposition pour surveiller la dégradation des terres, et les défis rencontrés dans la recherche d'une interface appropriée avec les données sur la sécurité foncière.
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