Tous les petits exploitants agricoles devraient pouvoir vivre leurs ambitions et assurer une existence meilleure à leurs familles et communautés même dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre touchés par l’insécurité alimentaire. C’est ce qu’a fait Tatiana, agricultrice dans les environs de Bambari, une région de la République centrafricaine (RCA) marquée par les conflits.
Nairobi, Kenya, le 7 septembre 2023 (CEA) - Les dirigeants africains qui appellent à une action urgente de la part des pays développés pour réduire les émissions de carbone, ont proposé un nouveau mécanisme de financement pour restructurer la dette lourde de l’Afrique et pour débloquer le financement climatique.
Du 21 au 31 aout 2023, une mission constituée des représentants de l’IPAR, le CNCR et CONGAD, a accompagné, au nom de la Plateforme National et en collaboration avec Agropole sud, la mise en place et le renforcement de Plateformes locales de dialogue multi-acteurs sur la gouvernance du foncier et des ressources naturelles en Casamance (Sédhiou, Kolda et Ziguinchor), avec l’appui de ILC et le PROCASEF.
Esther Zulu est agricultrice, éleveuse et responsable communautaire dans le district de Nyimba, à l'est de la Zambie.
Les conséquences du dérèglement du climat ne sont nulle part aussi sévères et pressantes que dans le secteur agricole africain.
« Le changement climatique est bien réel. Il menace les cultures et l'élevage, nuit aux exploitations agricoles et sape les moyens de subsistance », explique Esther Zulu, agricultrice et responsable communautaire (a) dans le district de Nyimba, en Zambie.
Individuellement, bon nombre de petits producteurs et productrices n’ont pas suffisamment accès aux marchés, aux intrants, aux financements et aux informations.
Mais l’adage « l’union fait la force » trouve tout son sens lorsqu’ils et elles s’associent dans le cadre d’une organisation paysanne.
L’expérience du Cameroun, de la RDC, du Burundi et du Rwanda
Les savoirs techniques sont essentiels pour le déploiement des activités de restauration forestière.
PHOTO-REPORTAGE. De nombreux agriculteurs africains s'inspirent des écosystèmes pour développer des systèmes de cultures résilients. Santé des sols et biodiversité sont à la base de ces pratiques agroécologiques. Découvrez les visages de quelques-uns de ces « chercheurs aux pieds nus », qui innovent chaque jour et pavent la voie vers l'agriculture de demain.
Nouveau rapport : Depuis 2015, les peuples autochtones, les peuples afrodescendants et les communautés locales ont obtenu la reconnaissance juridique de plus de 100 millions d’hectares de terres additionnels. Les membres de ces groupes détiennent désormais plus de 11 % de la superficie terrestre mondiale.
- Entre 2015 et 2020, la superficie des terres communautaires jouissant d’une reconnaissance légale a augmenté dans au moins 39 pays.
- Ces gains fonciers ont été réalisés en dépit du faible soutien apporté par les gouvernements et les bailleurs, ce qui laisse penser que le renforcement des droits pourrait permettre une progression rapide des objectifs mondiaux de développement.
- La mise en œuvre des législations existantes permettrait d’étendre les droits communautaires sur plus de 260 millions d’hectares de terres coutumières.
La Semaine Nationale de l’Environnement qui s’est tenue du 05 au 10 juin 2023 à la Baie des Rois sous le thème « solutions à la pollution plastique », a été, grâce à la richesse des échanges et des activités, une réelle source d’inspiration et de prise de conscience pour les acteurs du développement durable au Gabon. Dans ce cadre, l’organisation de la 2ème édition de la Conférence Nationale des Jeunes sur les Changements Climatiques (LCOY) les 9 et 10 juin par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le YouthConnekt Gabon avec les autorités nationales, a été le point d’orgue de cette semaine avec la soumission, par plus de 400 jeunes inscrits, d’une note de position de la jeunesse gabonaise sur le changement climatique.
Restauration forestière, pratiques d’élevage durables, inclusion sociale, diversification des revenus agricoles, qualité de l’eau… Paragominas, une commune au cœur de l’Amazonie brésilienne, enchaîne les réussites sur les plans environnemental, social et économique. Afin de soutenir et pérenniser cette tendance, les acteurs publics souhaitent attirer les investisseurs responsables grâce à un nouvel outil : la certification territoriale.
Du 26 au 27 juillet 2023 s’est tenu à Saly un atelier de présentation des outils de sécurisation foncière et du manuel des procédures illustrées, organisé par le Projet Cadastre et Sécurisation Foncière (PROCASEF) et le Projet SEEN SUUF de la Coopération technique Allemande (GIZ).
Il s’agit à travers cet atelier de travailler à l’amélioration des outils que proposent le PROCASEF et SEN SUUF, par l’ensemble des acteurs concernés par la gouvernance foncière. Ils vont ainsi durant les deux jours :
- Présenter le registre foncier, le dossier foncier, le manuel de procédures foncières, et les formulaires de demande, de délibération, de PV de la commission domaniale etc. ;
- Confronter ces différents outils aux différents textes portant sur le foncier afin de veiller à leur conformité ;
- Intégrer les dernières observations et commentaires différentes parties prenantes
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Durant son enfance, Cécile Bibiane Ndjebet, qui a grandi dans une région reculée du Cameroun, avait une conscience aiguë des difficultés auxquelles les femmes rurales faisaient face. Elle voyait sa mère et d'autres femmes travailler de l'aube au crépuscule, pour s'occuper de la terre, des animaux et élever les enfants. Beaucoup d'entre elles effectuaient un travail éreintant sur des terres qu'elles ne pourraient jamais posséder en raison des pratiques socioculturelles traditionnelles.
Les entreprises forestières communautaires peuvent être transformées en entreprises sociales autonomes et indépendantes, devenant ainsi un outil clé pour préserver les forêts et lutter contre la déforestation.