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Mission et Objectifs
Le CED s’est donné pour mission de contribuer à la protection des droits, des intérêts, de la culture et les aspirations des communautés locales et autochtones des forêts d’Afrique Centrale, par la promotion de la justice environnementale et de la gestion durable des ressources naturelles dans la région.
Nos objectifs sont les suivants:
- Réduire les impacts écologiques et sociaux des industries extractives;
- Contribuer au développement local des communautés et des peuples autochtones, en respectant leur environnement et leur culture;
- Contribuer à changer les politiques et les pratiques de gestion des forêts, de la biodiversité et des industries extractives, pour des raisons d’efficacité et de promotion de la participation ;
- Contribuer à l’amélioration des politiques foncières pour sécuriser les droits des communautés sur leurs terres.
Notre vision
Notre vision est celle de voir une société dans laquelle la gestion des ressources naturelles (forêt, pétrole, mines, foncier) assure, à long terme, la durabilité sociale, économique et écologique.
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Displaying 1 - 5 of 9Mécanismes de réaction rapide - Aider à la résolution des conflits liés aux investissements fonciers entre les communautés et les investisseurs
Souvent, les approches des violations des droits fonciers liées aux investissements sont réactives, plutôt que proactives et préventives : l’assistance juridique est généralement fournie après que les communautés ont été affectées, déplacées ou expulsées – et après que des vies ont été perdues, des biens détruits, des eaux et des sols pollués, et des communautés dévastées. L’aide juridique n’a alors que peu de chance d’inverser les dommages causés.
Utiliser le dialogue pour remédier aux conflits fonciers
Au Cameroun, l’augmentation des investissements à grande échelle, dans des secteurs tels que l’agro-industrie, l’exploitation minière et forestière, a entraîné de nombreux transferts de droits fonciers des communautés locales vers les acteurs commerciaux. Mais ces transferts négligent souvent les droits des communautés à la consultation, à l’information et au consentement. Les investissements entrainent des déplacements fréquents et/ou la perte d’accès à des zones et des ressources cruciales.
Renforcer les droits fonciers des populations autochtones au Cameroun
Au Cameroun, l’augmentation des investissements à grande échelle, dans des secteurs tels que l’agro-industrie, l’exploitation minière et forestière, a entraîné de nombreux transferts de droits fonciers des communautés locales vers les acteurs commerciaux. Mais ces transferts négligent souvent les droits des communautés à la consultation, à l’information et au consentement. Les investissements entrainent des déplacements fréquents et/ou la perte d’accès à des zones et des ressources cruciales.
Cameroun : l’or, secteur miné
Le Cameroun est favorable à l’exploitation minière, pour promouvoir le développement national. Cette option a entraîné la création de nouvelles catégories de permis, intermédiaires entre la mine industrielle et l’artisanat minier : la petite mine, et la mine artisanale semi-mécanisée. Situation qui a conduit à la présence, dans diverses Régions du Cameroun, d’un nombre important d’exploitants, et à une confusion dans l’esprit des communautés sur le statut et la nature des opérations minières se déroulant dans leur terroir.
La réforme foncière au Cameroun : une vision cohérente proposée par la société civile
La décision du gouvernement camerounais de réformer le cadre juridique du foncier est une opportunité d’assurer une réelle protection des droits fonciers ruraux, dans un contexte où les investissements et les projets à grande échelle augmentent l’insécurité foncière à travers le pays. En réponse à une invitation de l’administration à contribuer à la conception de ce nouveau cadre législatif, les acteurs de la société civile ont énoncé ces dernières années de nombreuses propositions sur les sujets à intégrer dans la nouvelle législation foncière.