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La divergence entre les normes urbanistiques, les modes d’acquisition foncière et pratiques foncières régit le mode d’occupation du sol dans la capitale camerounaise. Cette recherche vise à analyser les logiques socio-spatiales qui conduisent à l’installation croissante des populations dans les espaces dits « non aedificandi ». La recherche s’est appuyée sur une recherche documentaire, des entretiens semi-directifs, observations directes et des enquêtes auprès de 100 ménages dans les quartiers Akok-Ndoué et Mbankolo. Il en ressort que les dynamiques de la population autour de ces monts sont alimentées par des mouvements migratoires et une saturation foncière en milieu urbain. L’appropriation coutumière y est la plus répandue. Ces populations sont très souvent conscientes d’y vivre dans l’illégalité et la marginalité. Ignorant les risques encourus, elles s’obstinent à occuper et exploiter ces monts, s’exposant à des risques naturels malheureusement méconnus ; ce qui renforce leur vulnérabilité et l’insécurité foncière.
