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La Revue annuelle de l’efficacité du développement (ADER) sert de point de référence pour évaluer les progrès réalisés par le Groupe de la Banque africaine de développement dans sa contribution au développement de l’Afrique.
L’édition de cette année de la RAED reflète les conséquences des récentes crises mondiales sur les clients de la Banque et sur ses opérations. Malgré une forte croissance économique — 4,8 % en moyenne en 2021 —, qui marque le début d’une reprise après les effets négatifs de la COVID-19 en 2020, la croissance du PIB réel de l’Afrique s’est ralentie à 3,8 % en 2022. Ce ralentissement est dû à une combinaison de facteurs, notamment les effets de la pandémie de COVID-19, la volatilité financière mondiale et le changement climatique. L’invasion de l’Ukraine par la Russie2 a également perturbé les importations d’énergie et de denrées alimentaires, et augmenté les coûts pour les pays africains. Ces conditions ont fait basculer 15 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté en 2022. L’environnement opérationnel difficile a également continué à avoir un impact négatif sur la mise en œuvre et le décaissement des projets. Ainsi, un tiers de nos opérations ont connu des difficultés d’exécution et des retards, un niveau similaire à celui signalé en 2021.
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Progrès et performances réalisés